Un an après la mort de Judit Reigl, la galerie Dina Vierny est heureuse de présenter une exposition consacrée aux premières œuvres abstraites de l’artiste. Réunissant des toiles clefs de ses séries les plus connues, ainsi que des peintures présentées en 1954 à l’Étoile scellée, galerie d’André Breton, l’exposition explore un panorama à la fois historique et didactique où s’affirme le geste de Reigl, témoin de ses premières grandes années.
« Les œuvres réunies dans l’exposition Judit Reigl, première abstraction conduisent le spectateur dans une traversée des signes et des sensations visuelles renvoyant à l’explosion de la vie même, qui est en même temps une traversée des débats artistiques dans le Paris des années 1954 à 1966. Ce retour sur le passé nous invite à méditer sur les séries peintes par Judit Reigl juste après son épisode surréaliste : Éclatement, Centre de dominance, Présence, Guano et Écriture en masse. Le lien primordial entre toutes ces œuvres est le corps de l’artiste, à la fois instrument et obstacle. L’exposition pose un regard neuf sur Judit Reigl (une gageure quand on connaît l’abondance de publications), en s’articulant, non pas autour des séries, mais autour du changement de paradigme, conceptualisé en 1962. Le changement de paradigme, perçu ici par le prisme individuel, nous enseigne que, lorsqu’une série s’achève, une autre surgit avec une force renouvelée.»
(Extrait du texte « Judit Reigl, histoires de l’univers » écrit par Sarah Wilson, historienne de l’art et curatrice, professeure au Courtauld Institute de Londres, pour le catalogue d’exposition – disponible à la galerie).
Judit Reigl est une peintre qui fut tour à tour surréaliste, abstraite ou figurative. À son arrivée en France en 1950, elle retrouve son ancien compagnon des Beaux-Arts de Budapest, Simon Hantaï, qui l’introduit auprès d’André Breton. Séduit par ses toiles surréalistes, il l’invite à exposer à L’Étoile scellée. Elle s’éloigne ensuite du surréalisme et réalise plusieurs séries marquées par une intense gestualité : ce sont les Éclatements (1955-1958), les Centres de dominance (1958-1959) et les Écritures en masse (1959-1965). Parallèlement, les toiles ratées sont conservées au sol de l’atelier et foulées, recouvertes des déjections picturales puis reprises, retravaillées : ce sont les Guano (1958-1965).
Plus que l’élégance formelle du geste, c’est son authenticité que Judit Reigl recherche. Ce travail culmine avec la série abstraite des Déroulements (1973-1985) où l’artiste approfondit une écriture automatique faite de tracés colorés émergeant par transparence au revers de la toile. Judit Reigl puise toujours dans les expériences les plus profondes de son existence pour développer une réflexion très vaste et complexe sur l’humain. À la recherche d’essence et d’absolu, son œuvre témoigne de l’inconnu.
Judit Reigl a reçu le prix d’honneur Aware en 2017.
Ses œuvres sont présentées dans les musées suivants : MoMA, New York ; Guggenheim Museum, New York ; The Metropolitan Museum of Art, New York ; Centre Pompidou, Paris ; Musée d’Art moderne de la ville de Paris ; Fondation Dina Vierny – Musée Maillol, Paris ; MAC VAL, Vitry-sur-Seine ; Musée des Beaux-Arts, Caen ; Musée des Beaux-Arts, Grenoble ; Musée Fabre, Montpellier ; Musée des Beaux-Arts, Nantes ; Arsenal, musée d’art contemporain, Soissons ; Albright-Knox Gallery, Buffalo ; The Museum of Fine Arts, Houston ; Tate Modern, Londres ; The Albertina Museum, Vienne ; Galerie Nationale Hongroise, Budapest.
Les membranes vertes de l'espace
1954
Huile sur toile
65 x 94 cm
Sans titre
1954
Huile sur toile
87 x 132 cm
Éclatement
1956
Huile sur toile
141 x 176 cm
Centre de dominance
1958
Huile sur toile
165 x 170 cm
Écriture en masse
1956
Huile sur toile
98 x 119,5 cm
Centre de dominance
1958
Huile sur toile
83 x 90 cm
Écriture en masse
1959
Huile sur toile
105 x 84 cm
Expérience d'apesanteur
1966
Huile sur toile
114 x 87 cm
Guano
1961
Techniques mixtes
31 x 45 cm
Présence
1959
Encre sur papier
52 x 44,5 cm
Sans titre
1954
Encre sur papier
21 x 28 cm
Sans titre
1954
Encre sur papier
21 x 28 cm
Écriture d'après musique
1965
Encre sur papier
27 x 21 cm
Aped quas parum qui beaquae preped eum volupitae odis re culpa volor autes nesciis am inus veliquibus. Rum fuga. Et ernam, que minvel Rum fuga. Et ernam, que minvel Rum fuga. Et ernam, que minvel Rum fuga. Et ernam, que minvelEt ernam, que minvel Rum fuga. Et ernam, que minvel Rum fuga. Et ernam, que minvel Rum fuga. Et ernam, que minvel
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Judit Reigl est une peintre qui fut tour à tour surréaliste, abstraite ou figurative.
Arrivée en France en 1950 après huit tentatives clandestines pour franchir le rideau de fer, Judit Reigl retrouve à Paris compagnon d’études aux B ...
Un an après la mort de Judit Reigl, la galerie Dina Vierny est heureuse de présenter une exposition consacrée aux premières œuvres abstraites de l’artiste. Réunissant des toiles clefs de ses séries les plus connues, ainsi que des peintures présentées en 1954 à l’Étoile scellée, galerie d’André Breton, l’exposition explore un panorama à la fois historique et didactique où s’affirme le geste de Reigl, témoin de ses premières grandes années.
« Les œuvres réunies dans l’exposition Judit Reigl, première abstraction conduisent le spectateur dans une traversée des signes et des sensations visuelles renvoyant à l’explosion de la vie même, qui est en même temps une traversée des débats artistiques dans le Paris des années 1954 à 1966. Ce retour sur le passé nous invite à méditer sur les séries peintes par Judit Reigl juste après son épisode surréaliste : Éclatement, Centre de dominance, Présence, Guano et Écriture en masse. Le lien primordial entre toutes ces œuvres est le corps de l’artiste, à la fois instrument et obstacle. L’exposition pose un regard neuf sur Judit Reigl (une gageure quand on connaît l’abondance de publications), en s’articulant, non pas autour des séries, mais autour du changement de paradigme, conceptualisé en 1962. Le changement de paradigme, perçu ici par le prisme individuel, nous enseigne que, lorsqu’une série s’achève, une autre surgit avec une force renouvelée.»
(Extrait du texte « Judit Reigl, histoires de l’univers » écrit par Sarah Wilson, historienne de l’art et curatrice, professeure au Courtauld Institute de Londres, pour le catalogue d’exposition – disponible à la galerie).
Judit Reigl est une peintre qui fut tour à tour surréaliste, abstraite ou figurative. À son arrivée en France en 1950, elle retrouve son ancien compagnon des Beaux-Arts de Budapest, Simon Hantaï, qui l’introduit auprès d’André Breton. Séduit par ses toiles surréalistes, il l’invite à exposer à L’Étoile scellée. Elle s’éloigne ensuite du surréalisme et réalise plusieurs séries marquées par une intense gestualité : ce sont les Éclatements (1955-1958), les Centres de dominance (1958-1959) et les Écritures en masse (1959-1965). Parallèlement, les toiles ratées sont conservées au sol de l’atelier et foulées, recouvertes des déjections picturales puis reprises, retravaillées : ce sont les Guano (1958-1965).
Plus que l’élégance formelle du geste, c’est son authenticité que Judit Reigl recherche. Ce travail culmine avec la série abstraite des Déroulements (1973-1985) où l’artiste approfondit une écriture automatique faite de tracés colorés émergeant par transparence au revers de la toile. Judit Reigl puise toujours dans les expériences les plus profondes de son existence pour développer une réflexion très vaste et complexe sur l’humain. À la recherche d’essence et d’absolu, son œuvre témoigne de l’inconnu.
Judit Reigl a reçu le prix d’honneur Aware en 2017.
Ses œuvres sont présentées dans les musées suivants : MoMA, New York ; Guggenheim Museum, New York ; The Metropolitan Museum of Art, New York ; Centre Pompidou, Paris ; Musée d’Art moderne de la ville de Paris ; Fondation Dina Vierny – Musée Maillol, Paris ; MAC VAL, Vitry-sur-Seine ; Musée des Beaux-Arts, Caen ; Musée des Beaux-Arts, Grenoble ; Musée Fabre, Montpellier ; Musée des Beaux-Arts, Nantes ; Arsenal, musée d’art contemporain, Soissons ; Albright-Knox Gallery, Buffalo ; The Museum of Fine Arts, Houston ; Tate Modern, Londres ; The Albertina Museum, Vienne ; Galerie Nationale Hongroise, Budapest.
1954
Les membranes vertes de l'espace
1954
Huile sur toile
65 x 94 cm
1954
Sans titre
1954
Huile sur toile
87 x 132 cm
1956
Éclatement
1956
Huile sur toile
141 x 176 cm
1958
Centre de dominance
1958
Huile sur toile
165 x 170 cm
1956
Écriture en masse
1956
Huile sur toile
98 x 119,5 cm
1958
Centre de dominance
1958
Huile sur toile
83 x 90 cm
1959
Écriture en masse
1959
Huile sur toile
105 x 84 cm
1966
Expérience d'apesanteur
1966
Huile sur toile
114 x 87 cm
1961
Guano
1961
Techniques mixtes
31 x 45 cm
1959
Présence
1959
Encre sur papier
52 x 44,5 cm
1954
Sans titre
1954
Encre sur papier
21 x 28 cm
1954
Sans titre
1954
Encre sur papier
21 x 28 cm
1965
Écriture d'après musique
1965
Encre sur papier
27 x 21 cm
Aped quas parum qui beaquae preped eum volupitae odis re culpa volor autes nesciis am inus veliquibus. Rum fuga. Et ernam, que minvel Rum fuga. Et ernam, que minvel Rum fuga. Et ernam, que minvel Rum fuga. Et ernam, que minvelEt ernam, que minvel Rum fuga. Et ernam, que minvel Rum fuga. Et ernam, que minvel Rum fuga. Et ernam, que minvel
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Judit Reigl est une peintre qui fut tour à tour surréaliste, abstraite ou figurative.
Arrivée en France en 1950 après huit tentatives clandestines pour franchir le rideau de fer, Judit Reigl retrouve à Paris compagnon d’études aux Beaux Arts de Budapest, Simon Hantaï. Ce dernier l’introduit auprès d’André Breton en 1954 qui, séduit par ses toiles surréalistes, l’invite à exposer à L’Étoile scellée.
Elle s’éloigne ensuite du surréalisme et réalise plusieurs séries...
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Galerie Dina Vierny
36 rue Jacob 75006 Paris
Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h
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