Toutes les expositions ici 

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Toutes les expositions ici

1947 à 1982

Dina Vierny

Dina Vierny, immigrée russe, arrive en France en 1926 à l’âge de sept ans. Son père organise à leur appartement des concerts de musique de chambre, auxquels assistaient ses amis intellectuels russes et français, comme Ivan Bounine, Saint-Exupéry ou Jean-Claude Dondel. Ce dernier remarque la jeune-fille de quinze ans, et dit à Maillol qu’elle ressemble à son œuvre et à celle de Renoir. Maillol lui écrit alors une lettre « Mademoiselle, on me dit que vous ressemblez à un Maillol et à un Renoir. Je me contenterai d’un Renoir ». Dina Vierny rencontre alors Maillol à Marly-le-Roi en 1934 et commence à poser pour lui. Au début de la guerre, Maillol part pour Banyuls et Dina le rejoint en 1940.

Pendant la guerre, elle se rend de temps en temps à Paris pour rendre visite à Picasso. Résistante, elle est contactée par Varian Fry sur les recommandations d’André Breton pour faire du passage à la frontière espagnole. Elle rencontre ainsi les artistes de la villa Air-Bel à Marseille. Arrêtée une première fois, Maillol l’envoie poser chez ses plus chers amis Bonnard, Matisse et Dufy, qui deviendront tous de très grands amis. Dina est arrêtée une seconde fois et incarcérée à la prison de Fresnes. Libérée après six mois grâce à Maillol, elle rentre à Banyuls et revient à Paris pour la libération en 1944. En septembre, Maillol meurt accidentellement des suites d’un accident de voiture. 

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Du jour au lendemain, la galerie devient célèbre à Paris, avec une première exposition Maillol, puis avec des expositions de Rodin, Henri Laurens, Matisse, etc.

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Sur les conseils de Matisse et Jeanne Bucher, Dina Vierny décide d’ouvrir une galerie en 1947. Elle trouve un bougnat au 36, rue Jacob et Matisse demande à son ami Auguste Perret de lui dessiner la galerie : « Voilà, j’ai un de mes anciens modèles qui va ouvrir une galerie. Je tiens beaucoup à ce qu’elle l’ouvre. Voulez-vous faire les travaux ? C’est un bougnat rue Jacob. – Ah, pas du tout ! Mais Matisse, vous n’y êtes pas ! Je suis en train de reconstruire Le Havre et Amiens ». Finalement convaincu autour d’une bouillabaisse au Méditerranée place de l’Odéon, Auguste Perret dessine ces cimaises en lattes de bois tressées qui marquent l’identité si particulière de la galerie.


Du jour au lendemain, la galerie devient célèbre à Paris, avec une première exposition Maillol, puis avec des expositions de Rodin, Henri Laurens, Matisse, etc. Elle rencontre Serge Poliakoff et lui organise sa première exposition d’importance en 1951. Suivent des expositions de la suite Vollard de Picasso, de Kandinsky, Pougny, Dufy, Doucet, Charchoune, Gilioli, Couturier ou Zitman. Dina Vierny se prend ensuite de passion pour les Primitifs modernes et expose Bauchant, Bombois, Eve, Desnos, Racoff, Rimbert, Séraphine de Senlis et Vivin. Elle publie d’ailleurs le catalogue raisonné de Bauchant en 1994. Puis elle se rend en Union Soviétique au début des années 70 et découvre Kabakov, Boulatov, Yankilevsky et Oscar Rabin. Elle fait sortir clandestinement leurs œuvres de Russie et organise la fameuse exposition Avant-garde russe – Moscou 73.

1947 à 1982

Dina Vierny

Dina Vierny, immigrée russe, arrive en France en 1926 à l’âge de sept ans. 
Son père organise à leur appartement des concerts de musique de chambre, auxquels assistaient ses amis intellectuels russes et français, comme Ivan Bounine, Saint-Exupéry ou Jean-Claude Dondel. Ce dernier remarque la jeune-fille de quinze ans, et dit à Maillol qu’elle ressemble à son œuvre et à celle de Renoir. 

Maillol lui écrit alors une lettre « Mademoiselle, on me dit que vous ressemblez à un Maillol et à un Renoir. Je me contenterai d’un Renoir ». Dina Vierny rencontre alors Maillol à Marly-le-Roi en 1934 et commence à poser pour lui. Au début de la guerre, Maillol part pour Banyuls et Dina le rejoint en 1940.

Pendant la guerre, elle se rend de temps en temps à Paris pour rendre visite à Picasso. Résistante, elle est contactée par Varian Fry sur les recommandations d’André Breton pour faire du passage à la frontière espagnole. Elle rencontre ainsi les artistes de la villa Air-Bel à Marseille. Arrêtée une première fois, Maillol l’envoie poser chez ses plus chers amis Bonnard, Matisse et Dufy, qui deviendront tous de très grands amis. Dina est arrêtée une seconde fois et incarcérée à la prison de Fresnes. Libérée après six mois grâce à Maillol, elle rentre à Banyuls et revient à Paris pour la libération en 1944. En septembre, Maillol meurt accidentellement des suites d’un accident de voiture.
 
Cette exposition met en lumière l’un des artistes importants de la collection du Dr. Alfred Gunzenhauser : Serge Poliakoff.
L’artiste est originaire de Moscou. C’est à Paris, vers 1950, qu’il a développé son propre langage formel très distinctif. 

S’inspirant du cubisme et des théories de la couleur de Robert et Sonja Delaunay, il a produit des œuvres qui ne s’attardent ni sur la rigueur géométrique et le constructivisme analytique, ni sur le geste libre informel. 
  
Au contraire, dans ses formes polygonales caractéristiques, il utilise les nuances de couleur les plus fines pour créer une tension. La forme et la couleur se fondent dans un ton harmonieux grâce à leur compactage successif au centre de l’image. L’exposition souligne le développement artistique de Poliakoff au moyen de dix tableaux de la collection Gunzenhauser et d’œuvres provenant de prêteurs internationaux. 
  
La présentation retrace un arc depuis ses débuts encore figuratifs jusqu’à ses formes d’expression abstraites incomparables. L’accent est également mis sur les œuvres « sérielles » de Poliakoff, car après avoir stabilisé son idiome pictural, il a commencé à l’explorer avec ténacité. Il travaillait souvent sur plusieurs œuvres à la fois. 
  
Chaque tableau va plus loin que son prédécesseur, chacun anticipe son successeur. Les œuvres de la collection Gunzenhauser sont complétées par des peintures réalisées par l’artiste à la même époque. Ces « séries » ne témoignent pas seulement de l’insistance de Poliakoff sur l’ordre formel qu’il avait développé, elles nous permettent également de voir le plaisir de l’artiste à varier.

 

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Du jour au lendemain, la galerie devient célèbre à Paris, avec une première exposition Maillol, puis avec des expositions de Rodin, Henri Laurens, Matisse, etc.

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